« Proto », « gaz hilarant », « N20 » … le protoxyde d’azote est un gaz de plus en plus consommé de manière détournée pour un usage récréatif.
Le phénomène de consommation de protoxyde d’azote ou gaz hilarant est de plus en plus connu. Bien qu’une majorité de Français disent voir précisément de quoi il s’agit (68 %), près d’un tiers sont peu ou pas informés sur ce sujet. Parmi ces derniers, ce sont les jeunes de moins de 35 ans qui sont les plus nombreux à déclarer « mal connaitre » cette pratique ou « ne pas la connaitre du tout » (37 %).
C’est pourquoi, la Fondation VINCI Autoroutes a lancé une campagne de sensibilisation aux risques liés à la consommation de protoxyde d’azote, en particulier lors de la conduite.
Le protoxyde d’azote, appelé également « gaz hilarant », est un gaz aux usages très variés. Il a été découvert en 1772 par le chimiste britannique Joseph Priestley.
A l’origine, il est utilisé médicalement comme anesthésiant et analgésique, pour calmer la douleur, notamment pour les dents ou lors d’accouchements. Dans ce cadre, il est mélangé à de l’oxygène pour éviter l’asphyxie.
Puis, le protoxyde a peu à peu eu un usage alimentaire, comme gaz propulseur utilisé dans les siphons pour faire de la crème chantilly. C’est de cet usage que proviennent les fameuses petites cartouches désormais détournées.
De plus, dans le monde du tuning automobile il est connu sous le nom de « nitro ». Injecté dans un moteur il permet d’augmenter sa puissance de manière temporaire.
Aujourd’hui, le protoxyde d’azote est consommé de manière détournée pour un usage récréatif. Il est inhalé pour ses effets euphorisants. Les modes de conditionnement ont dangereusement évolué : des petites cartouches individuelles, nous sommes passés à des bonbonnes puis à ce qu’on appelle des tanks (grosses bonbonnes équivalant à 400-600 cartouches), rendant la consommation massive plus accessible et plus dangereuse.
L’objectif : une euphorie et des rires incontrôlables. Le gaz provoque une libération de dopamine dans le cerveau ce qui génère une sensation de bonheur intense et des éclats de rire, d’où l’appellation « gaz hilarant ». Lorsqu’une personne inhale du protoxyde d’azote, les effets sont quasi immédiats mais très brefs (de quelques secondes à une minute) et les conséquences peuvent rapidement devenir graves.
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